Créations lumières

Entre chien et loup

Compagnie Kivuko


Duo de danse contemporaine jeune public dès 6 ans

Stacks Image 5593


Chorégraphie et conception: Christina Towle; Interprétation: Caroline Ducrest et Miguel de Sousa;  Composition musicale: Paki Zennaro; Scénographie et création lumière: Anne Palomeres;Costumes: Cécile Fraysse


"Quand il fait à peine trop sombre pour distinguer les ombres, et qu’il fait encore trop clair pour que tout s’efface, c’est à ce moment de la tombée de la nuit, Entre chien et loup, que tout commence. Dans un voyage poétique, à la lisière d’une forêt, la lune côtoie le soleil et le chien surprend le loup. Le duo traverse les paysages, mute et se métamorphose, sans animosité, chacun accepte ses différences dans une semi obscurité laissée ouverte aux rêveries."

-Léa Poiré                 

 
Entre chien et loup est la pièce finale d’un triptyque qui a débuté avec Lune (2014), une exploration chorégraphique de l’énergie lunaire (la rondeur, la gravité, et la féminité) puis Soleil (2016) une exploration des qualités solaires (le vif, l’ondulation et le masculin). Évoluant dans un univers contrasté, qui vacille entre le jour et la nuit, le blanc et le noir, la lumière et l’ombre, deux individus, très différents physiquement l’un de l’autre, entament un voyage chorégraphique à travers une rencontre surréaliste entre un chien et un loup. Dans une danse de relation, en miroir, en symétrie et en opposition, ce duo explore comment être ensemble, tout en étant très différents.



> création 2018 dans le cadre du Festival 193 Soleil à l'Espace Simenon de Rosny-sous-bois.



Conservant l'idée naturelle du passage du jour à la nuit, la recherche de la lumière s'est faite entre le blanc et l'apparition des couleurs qui caractérise le crépuscule. Les recherches sur ces couleurs se sont cependant détachées de toute idée naturaliste, pour différencier les espaces du loup (lointain, mystérieux, caché dans sa forêt, qui ont fait privilégier les couleurs froides), et du chien (jovial, accueillant, taquin, qui appelle les couleurs plus chaudes), et pour rechercher des couleurs qui permettent de gagner en intensité selon la température de couleur des projecteurs.

La scénographie a été pensée comme un dessin d'enfant, simple, rappelant l'art naïf. Des arbres plat se dressent sur scène, délimitant l'espace et l'entrée d'une forêt. Les troncs en papier pour miroir sans tain permettent de refléter la lumière, et de permettre aux personnages de disparaître ou s'apparaitre avec la lumière. Un chemin de papier blanc complète le tableau, créant une idée de perspective et reliant les personnages entre eux.