Anne PALOMERES débute la danse classique très tôt avec Marie-Josée Delaunay au Centre de Danse d'Amiens. Elle y découvre le plaisir de danser, d'improviser, et de monter sur scène.
En 2001, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, en cursus contemporain, avec pour professeurs Peter Goss, Susanne Alexander, Florence Vitrac, André Lafonta, Christine Gérard, Cathy Bisson, Sylvia Bidegain, Joëlle Mazet, Isabelle Riddez.
Au Junior Ballet, elle est interprète pour les chorégraphes Jean Alavi, Paco Décina, Mui Cheuk Yin, Daniel Dobbels, Cathy Bisson, Stephanie Chêne, Denise Namura et Michael Bugdam.
A l'issue de ces études, elle s'associe à Aurélie Berland, Katia Petrovick et Claire Malchrowicz pour créer le collectif Sur Une Patte… Ensemble elles expérimentent et recherchent autour du théâtre d'objet, de l'absurde, de la littérature (notamment les surréalistes), du burlesque et de l'autodérision, thèmes qui lui resterons chers. Elles créerons ainsi Euh,Bah,Zut…, Rose avec le chandelier dans l'armoire, Aïe Buster (ciné-concert), Les mots vous lâchent (duos autour d'Oh, les beaux jours de Samuel Beckett, sur une proposition de la compagnie Cadmium). Elles participerons à la production des festivals de P'Hoche à Montreuil et Jeunes Zé Jolies au Collectif 12 de Mantes la Jolie, et seront accueillies au premier festival de danse contemporaine de Douala au Cameroun. Le collectif s'arrête, mais restera une expérience marquante pour Anne, dont elle retient encore aujourd'hui beaucoup d'enseignements…
Elle participe ensuite à de multiples créations et événements ponctuels, et suit la formation au Diplôme d'Etat au Centre National de la Danse.
En 2010, elle intègre la compagnie Lurelure et collabore avec la chorégraphe Marion Ruchti pour les pièces Zone Out, Unfiniched Stories, Turbulence et Lonesome Birds (solo).
La même année, elle débute une formation d'éclairagiste au centre Laser, à Paris. Curieuse d'en apprendre d'avantage sur les rouages d'un spectacle, et passionnée par l'univers des théâtres, elle s'engage dans cette nouvelle voie parallèle, effectuant un stage au XXe théâtre, puis en occupant brièvement un poste de régisseuse au théâtre Le Ranelagh.
Depuis, elle alterne entre la danse et la lumière:
elle est interprète dans Profondo Rosso, un ciné-spectacle du Surnatural Orchestra, dans la compagnie In situ-Léna Massiani (Danse à tous les étages, dont elle créé également les lumières lors des nuits blanches de Paris, Les inopinées, Lecture sensible de l'espace urbain), et dans Corrispondenze, un duo de danse et théâtre en italien, créé par Roberto Aldorasi et Claire-Lise Daucher. Sur l'impulsion de Nicolas Stephan, elle est chorégraphe et interprète dans le trio Alcool, avec Théo Girard.
En lumières, elle commence à créer pour la compagnie Cie & co de Camille Ollagnier (Les garçons sauvages, Traversant). Elle s'associera ensuite aux compagnies Les laboratoires animés de Nans Martin (D'oeil et d'oubli, Seul(s) les oiseaux), Kivuko avec Christina Towle (Entre chien et loup, création lumières et scénographie), No man's land avec Leïla Gaudin (Away from keyboard, Appelez-moi Madame) ou encore Noesis avec Flora Pilet et Alexandre Lepetit (Echo).
Elle recherche aujourd'hui d'autres manières d'allier danse et éclairage, s'interrogeant, au gré des propositions, sur la place du corps présent dans l'espace scénique, s'investissant physiquement dans l'aire de jeu, comme manipulatrice de projecteurs, de décors ou en dansant, notamment avec Sylvaine Hélary (Printemps, The Edge of Memories), la compagnie La susceptible-Alejandro Escobedo (Une balle de ma tête), Surnatural Orchestra (Tall Man, Après Z concerts de répertoire, PIC…), Ecoute les arbres pousser (Cosmo*phonie)
En 2020, après des années de recherches autour de la folie et de l'hystérie, elle renoue avec la danse et la l'écriture chorégraphique pour créer, accompagnée de Fanny Ménégoz à la flûte traversière, le duo Léonora, dont la première a eu lieu le 9 septembre à l'Atelier du plateau (Paris, XXe)